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Entre Mémoire Courte et Hypocrisie : La Vérité sur les Nominations Diplomatiques/ les Critiques de Claude Joseph et André Michel

Les récentes critiques contre Leslie Voltaire concernant des nominations diplomatiques partisanes mettent en lumière une hypocrisie politique criante. Les attaques portées par des figures comme Claude Joseph et André Michel ignorent leurs propres pratiques lorsqu’ils étaient aux commandes. Cet article explore les incohérences de ces accusations, tout en rappelant leurs bilans respectifs marqués par le clientélisme et le favoritisme.

Claude Joseph et les nominations controversées sous Jovenel Moïse


Sous l’administration de Jovenel Moïse, Claude Joseph, alors ministre des Affaires Étrangères, a orchestré une série de nominations diplomatiques fondées sur des relations personnelles et politiques. Il a désigné au moins dix ambassadeurs, sans compter des consuls généraux placés dans des pays stratégiques. Parmi les exemples les plus flagrants, on peut citer Wedlyne François Pierre, nommée ambassadrice au Chili, malgré l’absence des diplômes requis pour occuper ce poste. Sterline Civil, quant à elle, a été promue directrice des affaires consulaires au ministère des Affaires Étrangères, puis ministre-conseillère auprès des Nations Unies, sans expérience adéquate. Enfin, Euvrard Saint Armand a été nommé ambassadeur en Angleterre, un poste stratégique confié à un proche de Claude Joseph.

Ces décisions, motivées par un clientélisme ouvert et des liens personnels, ont sapé la crédibilité de la diplomatie haïtienne. Aujourd’hui, le fait que Claude Joseph critique Leslie Voltaire pour des pratiques similaires relève de l’hypocrisie pure, car il a largement contribué à la politisation et au déclin de la diplomatie haïtienne.

André Michel et son influence sous Ariel Henry


Pendant les trois années où André Michel a exercé une influence majeure aux côtés du Premier ministre Ariel Henry, il a consolidé son pouvoir en plaçant ses alliés politiques dans des postes clés de la diplomatie et de l’administration publique. Décrit comme le plus zélé défenseur du pouvoir, André Michel a favorisé des nominations sans égard pour les compétences nécessaires. Ces pratiques, souvent dénoncées discrètement à l’époque, ont contribué à affaiblir les institutions publiques et diplomatiques. Aujourd’hui, ses critiques envers Leslie Voltaire apparaissent comme une manipulation politique, occultant son propre rôle dans l’établissement de ce système.

Critiques actuelles contre Leslie Voltaire : Vérité et manipulation


Contrairement aux accusations portées, les faits montrent que seules Lilas Desquiron et Anthony Dessources peuvent être considérés comme proches de Leslie Voltaire. Les autres nominations diplomatiques ont été proposées par d’autres conseillers présidentiels, dans le cadre d’un processus collectif. Par ailleurs, le choix de l’ambassadeur au Venezuela a été fait par Moïse Jean Charles, démontrant que les décisions ne reposent pas exclusivement sur l’influence de Leslie Voltaire. Les critiques actuelles, bien que bruyantes, relèvent davantage d’un règlement de comptes politique que d’une véritable quête de justice ou de transparence.


Les accusations mutuelles entre acteurs politiques rappellent la nécessité urgente d’une réforme des critères de nomination dans la diplomatie et l’administration publique du pays. Il est impératif d’établir des processus transparents basés sur la compétence et le mérite des candidats, la transparence dans les choix de nomination, ainsi que l’élimination du clientélisme et des influences partisanes. C’est seulement par ces réformes que la diplomatie haïtienne pourra retrouver sa crédibilité et jouer son rôle dans un contexte international de plus en plus exigeant.


Les attaques de Claude Joseph et André Michel contre Leslie Voltaire ne sont pas simplement le fruit d’une divergence politique, mais s’inscrivent dans une continuité historique. Ces deux GNBistes notoires, farouchement anti-Lavalassiens, ont joué un rôle central dans la chute de Jean-Bertrand Aristide, premier président élu démocratiquement et issu du mouvement Fanmi Lavalas.

Leur hypocrisie actuelle face à un acteur Lavalassien comme Leslie Voltaire n’étonne donc guère. Leur comportement et leur manque de mémoire révèlent une stratégie politique visant à masquer leur propre responsabilité dans la détérioration des institutions haïtiennes. Plutôt que de se livrer à des attaques opportunistes, ces acteurs devraient assumer leur part dans les échecs passés et permettre à Haïti d’avancer vers des réformes profondes et inclusives.

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